Dans cet univers farfelu, les objets inanimés sont tout sauf inanimés. Ils ont une vie intérieure riche, des névroses, des espoirs, des plans de carrière (certains couverts à couverts rêvent de finir dans un grand resto étoilé), voire même une sexualité floue mais affirmée (le grille-pain et la bouilloire, une histoire compliquée).
Et les animaux ? Pire. L’aigle se prend pour un philosophe. Le chat écrit des haïkus dans sa tête. Le pigeon milite contre les statues. Même les vers de terre tiennent des réunions syndicales dans les sous-sols.
Ce concept invite à changer de point de vue : oubliez l’humain au centre de tout. On vous propose d’entrer dans la peau (ou le métal, ou l’écorce) de ces « autres », qu’on ne regarde jamais vraiment.
Une immersion pleine de sarcasme, d’émotion, de petits drames minuscules et de grandes causes absurdes.
Car parfois, le monde vu par un sac plastique existentialiste est bien plus fascinant que celui d’un homme d’affaires pressé.