La Société du Cycle a renoncé au métal et à l’électricité. Pour survivre sans technologie face à un climat intraitable, elle exige l’unité absolue du groupe. Chaque année, les villages sont recomposés de force. L’amitié est brève, l’amour une déviance. Les enfants s’attachent comme ils peuvent à leurs parents de l’année.
Almille est décriée pour son appétit indécent de sentiments. Mais elle tombe amoureuse. C’est fort, c’est inarrêtable. Et Almille est curieuse. Malgré le tabou, elle cherche à comprendre l’origine des enfants.
Comment cette jeune femme qui questionne toutes les règles va-t-elle évoluer face à la tyrannie ? Sa connivence avec le Ciel est-elle réelle ? Va-t-elle parvenir à créer un espace pour vivre l’amour, sous toutes ses formes ?
L’épopée d’une rebelle dans une dystopie primitive pour explorer le sens du lien humain. Une intrigue à rebondissements qui se déconstruit et se reconstruit comme un labyrinthe d’Escher. Un tourbillon addictif qui nous happe et nous hante.
Achille Esqueril explore la zone de tension entre réalisme et imaginaire (dystopie, fantastique, réalisme magique). Il cherche à embarquer les lecteurs dans des voyages intérieurs où ils côtoieront l’impossible pour mieux appréhender le réel, tout en savourant en chemin le plaisir du texte. Ses influences principales sont Mario Vargas Llosa, Gabriel Garcia Márquez, Romain Gary et Cormac Mc Carthy.
Sa vision de l’humanité et de la nature est façonnée par les voyages, car ce français d’origine a passé plus de treize ans aux Amériques : États-Unis, Guyane, Brésil, Chili, et désormais Canada. Il vit en famille avec son épouse, leurs deux filles et leurs deux chats noirs. Lorsqu’il ne travaille pas sur l’architecture d’une intrigue ou la juste formulation d’un paragraphe, il se défoule au Muay Thai, campe dans la nature ou improvise du jazz avec sa basse acoustique cinq cordes.